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INC Gaïa 

"La patience est un arbre dont la racine est amère, et dont les fruits sont très doux.”

1 Avril 2011 - 26 Juin 2012

A ce jour, je pense que tu es ma plus grande fièrté ratounesque. Notre rencontre aussi chaotique qu'avec celle de ta soeur, les morsures en plus, ne 'ont fait bizarement que t'aimer encore plus. 

 

Seul les personnes qui ont connus une rate mordeuse savent à quel pont chaque avancée, chaque léchouille est une victoire. 

 

J'ai d'abord usé de stratagèmes pour que tu puisses te détendre à chaque fois que je mettais ma main près de toi. La nourriture, mais surtout la compote de pomme était mon allié. 

Trois mois avant que tu veuilles montér sur mes bras. Je ne sais pas qui était la plus étonnée mais c'était certainement moi la plus émue. Je me souviens d'avoir tourné la tête vers Papa, en lui disant " Regarde regarde " . J'étais la assise par terre, en pleurant de joie tel une maman qui voyait son enfant faire ses premiers pas; 

 Peu avant Noël, je me suis aperçue qu'une boule poussait sous ta patte.  C'était à l'époque ma première tumeur mammaire. On a parlé opération, mais le vétérinaire te pensait trop frèle et trop fragile pour l'être. 220g c'est vrai que c'était peu. Alors nous surveillons. La tumeur n'a jamais rélelmeent grossi. Elle avait la taille d'une noisette . 

Les semaines passaient et je te sentais fatiguée. Tu approchais des deux ans, bien qu'on ne sache pas vraiment ton âge réel. Tu dormais bien volontiers sur moi et  ta respiration devenait plus saccadé. 

Lilith avait ce jour là, décidé qu'elle avait le droit de grimper sur la grille que je nettoyais. Celle ci est tombée, et elle s'est retrouvé avec un ongle cassé qui saignait énormément. J'ai eu tellement peur que je l'ai embarqué pour le vétéinaire. Et puis je me suis dis "j'emmène Gaïa, elle me donnera un traitement" . 

Elle t'a osculté, elle m'a expliqué que tu avais un problème au coeur, que c'était peut être ça qui avait emporté ta soeur, que la cause était surtout génétique. Tu respirais tant bien que mal, et elle m'a dit que tu manquais d'oxygène et que chaque respiration était une lutte pour toi. La décision était prise, tu fûs ma première, la première que je laissais partir dans les mains d'un véto pendant que je me persuadais que c'était la meilleure solution.. Tu es la seule qu'on a pu raméner à la maison, après ça. Tu repose aujourd'hui autout des capucines, et des oeillets du joli jardin de Mamie A; 

 

J'espère que de là haut tu comprends, que tu sais à quel point j'ai été fière d'être ton Humaine. 

Ma toute petite Gaïa,

Ma Fierté ratounesque;

Bisous de mon nuage. 

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