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Les nuages ont beaux être           moelleux, ce n'est pas pareil

1 Avril 2011 - 26 Juin 2012

 

MDR Dièse

Les personnes qui aiment manger sont les personnes avec qui ont a passé les meilleurs moments. 

Ta venue au monde était attendue comme le Messi. Tu devais sceller l'amour de deux familles. Celle de Panthéra, ta tante via Zeus ton père, et Amor Amor qui était venue en vacances et qui avait bouleversé le coeur de ton Papa Domestique. 

Alors, j'ai pas vraiment réfléchi. Ton nom serait Dièse. Je voulais quelque chose d'unique. Comme tu l'auras été durant toute ta vie. 

 

Je pensais qu'Aëlis aurait eu le record de poids. Je ne pensais pas que ce serait toi. Tu grossissais malgrés mes diverses astuces. Tu préferais rester là où un escalier était à proximité, histoire de pas faire trop d'effort. Je riais de te voir dormir sur le dos, position que tu as pris petite. Tu étais la grande amie de tout le monde, tant que tu avais ta graine préférée. Lors des sorties, tu te glissais dans un dodo. Tu cachais ta tête en te disant surement que je ne te verrais pas.

 

Tu n'avais aucun problème de santé. Aucun problème de comportement. Rien . Avec les décès successifs, je tendais le dos sur une déprime. Mais tout allait bien. Du moins je pensais. Je n'ai pas pensé une seconde que tes mordillements étaient un symptôme. Tu étais pour moi jalouse des nouvelles. Tu n'étais plus la petite dernière. Puis tu as comméncé à manger que d'une patte. Je pensais à une entorse, mais en te voyant un peu désorientée, j'ai cherché à quoi cela pouvait être dû. 


Ironiquement, quelques jours avant j'avais donné des liens sur mes recherches sur la tumeur pituitaire, tumeur méconnue avec un traitement en test, à SuperVéto. Nous avons été les premieres de la clinique à tester ce traitement. Il paraît que ça donnait des miracles. Alors moi aussi j'attendais le mien, le nôtre. Et il n'est jamais venu. Ton état se degradait, de plus en plus. A Noël, tu avais fais le déplacement avec nous, avec Galaxie qui nous aura laissé en chemin. Puis, je devais te nourrir, tu n'avalais rien. Tu commençais a respirer bizarrement, pas comme une détresse, juste bizarrement.

 

Nous sommes rentrés, et nous espérions que la cabergoline pure aurait un meilleur effet. Mais non, alors on avait décidé que je t'emmenerais le lendemain pour ton dernier voyage. L'acharnement n'avait rien de bon, et j'avais l'impression que tu commençais à avoir mal. Papa te câlinait pendant que j'épluchais les légumes. Il t'avait déposé dans la cage, tout en continuant à te caresser et tu t'es endormie dans sa main. Je me souviens, il m'avait dit " c'est fini". J'ai posé mon épluche légume, je t'ai regardé et j'ai été soulagée. Triste ne n'avoir rien pu faire, mais soulagée de savoir que tu ne souffrirais plus.

 

 

Dix-huit mois. Dix-huit petits mois.

Aucun rat ne devrait mourir à cet âge là. Tu avais la vie devant toi. Tellement de chose à découvrir.

Mon petit museau sale. Ma grosse deudon.

 

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