RYP Panthéra

Ma Panthéra, 
Tu es arrivée ici sans que cela soit prévu. Tes jolis yeux noirs et ta jolie bouille nous ont fait fondre. C'est ainsi que j'ai connu Chayam qui avait pris Hitome la petite pirate sous son aile . C'est avec ton frère Zeus que tu as voyagé, nous t'avons déposé chez Modie pour enfin t'installer dans ton nouveau chez toi. Très vite tu m'as fais confiance en t'endormant de tout ton long contre moi, et je n'osais plus bouger. Tu as grandi, grandi et surtout grossi. Tu as dépassé Aëlis. 

Notre lien était très fort. Tu dormais contre moi, dans mon soutien gorge. Tu pouvais passé des heures à me lécher les doigts ou le nez. Tu trouvais drôle d'essayer de rentrer ton corps dans ma bouche et lorsque je te refusais l'accès, tu me mordillais les lêvres en signe de protestation. Je ne pense pas qu'on puisse avoir un rat aussi amoureux d'un humain que toi. Les sorties, c'était bien trop fatiguant et tu préférais largement dormir sous un coussin.J'aurais aimé te faire faire des bébés. Au final, c'était peut être mieux comme ça.  
 

 

Avec les copines tu étais si gentille. Tellement. Tu te laissais retourner, ou bien papouiller. Tant que tu avais tes câlins, et ta nourriture tout allait bien. 

Ta fraterie se voyait décimé à coup d'Avc. Alors je tendais le dos, je surveillais absolument tout tes faits et gestes de peur de passeer à coté de quelque chose. 

Tout allait bien. Tu as fêté tes deux ans haut la patte. Et puis quelques jours après avoir perdu Aëlis, une grosseur s'est fait sentir sous tes fesses. Une tumeur ? Probablement. On prends rendez vous pour l'opération, je te dépose à 8h à la clinique. 10h un appel, je m'inquiète, je n'aurais pas dû avoir de nouvelles aussitôt. C'est le vétérinaire, il n'a pas voulu t'operer la tumeur est trop accrochée à ton intestin. Il est pessimiste, un mois pas plus avant ton envol. 

Alors on décide de profiter au maximum de tes jours trop peu nombreux auprès de nous. Un mois passe est tu es toujours là. La grosseur ne grossi plus. Alors on croise les doigts. Les semaines passent nous sommes à quasiment M + 3. Mais je vois que tu deviens faible.Tu commences à avoir du mal à respirer, peut être que cela s'est métastasé aux poumons. Je profite encore et encore. Puis tu ne manges plus, alors je sais ce que ça veut dire, tu repousses mes doigts qui te présentent la nourriture. Et je croise, encore pour que tout aille mieux le lendemain. Mais ça ne va pas mieux. Alors, on t'emmène pour ton dernier voyage, au creux d'un bras qui n'est pas le mien, comme à chaque dernier voyage. 
 

 

 

Ma léchouilleuse de nez; Mon amour de rat. 
Le vétérinaire dira que tu as eu une belle vie. Moi je pense qu'elle était encore trop courte.